Dans ce super reportage, l’équipe de “Hit The Road”, avec Sol et son papa Alexander, partent plus loin, tout droit dans le ventre de la zone d’interdiction de Tchernobyl. Une fois la nuit tombée, ils tombent sur une rivière super radioactive, qu’ils doivent traverser à la nage, comme des affolés. Le noir rend le danger qu’on ne voit pas encore plus effrayant, leur rappelant constamment qu’ils évoluent dans un monde infecté.
Enfin, après une longue nuit, ils arrivent aux portes de Pripyat, une ville qui n’a pas bougé depuis la catastrophe nucléaire de 1986. L’ambiance est très lourde – bien difficile à supporter. Les immeubles à moitié démolis, les écoles qui ne font plus de bruit, les parcs vides… tous témoignent d’une vie qui a été arrêtée net.
Quand ils entrent dans une maison laissée à l’abandon, ils tombent sur des trucs de tous les jours qui n’ont pas bougé depuis l’événement : des jouets d’enfants, des photos de famille… Tout ça reste comme des souvenirs d’une vie qui a été cassée en deux.
Leurs détecteurs de radiations explosent, leur rappelant sans arrêt le danger des radiations. En continuant leur aventure, ils tombent sur des trucs encore plus gros : des lignes électriques super grandes et la station radio Duga-3, un truc qui rappelle l’ancienne puissance des soviétiques. Monter tout en haut de cette structure énorme, au moment où le soleil se lève, leur donne une vue super impressionnante sur la zone d’interdiction, un endroit figé dans une beauté vraiment triste.
Mais bon, tout le voyage n’est pas un long fleuve tranquille. Pendant une nuit, un bruit bizarre les réveille. Pris de panique, ils filent à toute vitesse parce qu’ils espèrent trouver un moyen de s’échapper de ce lieu qui fait peur, en arrivant à un arrêt de bus. Et voilà, leur balade à Tchernobyl touche à sa fin, laissant à nos explorateurs des souvenirs pour une vie entière.
Cette expérience, remplie de peur, de respect et de pensées, leur permet de comprendre l’effet dévastateur de la catastrophe nucléaire et comme notre environnement est fragile. Ils ont aussi compris l’importance de se souvenir et de préserver notre histoire, même dans les endroits les plus sombres.
