Juillet 2018 marque la découverte d’une bâtisse aussi impressionnante qu’évocatrice : l’hôpital Lowell Amos. Bien que laissé à l’abandon, ce monument architectural se dresse fièrement, portant avec lui le poids des souvenirs d’une époque révolue.
Le coeur administratif : un silence retentissant
En franchissant les portes de l’hôpital, les visiteurs sont accueillis par des pièces autrefois dédiées à l’administration. Ces salles, jadis remplies de vie et de mouvement, dépeignent désormais un paysage de solitude. Les bureaux, les portants et les armoires de classement offrent un contraste poignant entre le passé effervescent de l’hôpital et son silence actuel.
Echoes of Life
Les étages supérieurs, avec leurs chambres dépouillées, racontent une histoire silencieuse des nombreux patients, professionnels de santé et visiteurs qui ont traversé ces couloirs. Cette absence palpable de vie met en lumière la dualité entre l’objectif initial de cet espace, celui de guérir, et son état actuel de repos.
La chapelle est sans doute l’endroit le plus émouvant de cet édifice. Un tableau saisissant d’un Christ sur fond azur rappelle le dévouement des sœurs médicales qui, jadis, se sont consacrées aux soins des malades. C’est un rappel poignant de la symbiose entre la foi et la guérison dans cet espace.
Un trésor caché
La découverte la plus surprenante se situe peut-être dans les profondeurs de l’hôpital. Au milieu du désordre, les archives révèlent des bobines d’imageries médicales et des dossiers datant de plusieurs années. Ces pièces, bien que posant des questions éthiques concernant la confidentialité, offrent également une perspective fascinante sur l’histoire et l’évolution de la médecine au sein de l’hôpital Lawell Hamos.